We See - reviews

Le Nouvel Observateur

1960. Cette année-là, Steve Lacy suit les cours de l’université Thelonious Monk : pendant seize semaines, le sopraniste rejoint le quartet du pianiste. A la fin, il sait qu’il n’en aura jamais fini avec le Rubik’s Cube monkien. En 1963, avec R. Rudd, H. Grimes et D. Charles, il forme un quartet dédié à la musique de Monk : saisi sur le vif sur un magnéto mono, School Days est un témoignage irremplaçable sur ces séances d’étude enthousiastes. Trente ans plus tard, pour un sextet impeccable (S. Potts, as ; H. Kennel, tp ; S. Estwick, vb ; J.-J. Avenel, cb ; J. Betsch, dms), il écrit des arrangements serrés, translations parfaites de « la pensée Monk », et prend quelques solos lumineux. Personne n’a approché d’aussi près le mystère de Thelonious Sphere. Personne.

Bernard Loupias (Le Nouvel Observateur - 06/03/2003) - revue commune à School Days et We See

All Music Guide

[…] Essentially, this a relatively straightforward set consisting of moderate to up-tempo swing vamps, accelerated by the saxophonist's gleaning choruses and Monk-like permutations. As Lacy and associates perform these works with a deeply personalized, and undeniably buoyant demeanor. Whereas, a minor shift in strategy resides within Lacy's collaboration with a vibist (Sonhando Estwick) and trumpeter (Hans Kennel). With that, the sextet pursues sequential soloing opportunities as this effort shines forth with the qualities that might parallel the birth of a sun-drenched, summer's day.

Glenn Astarita (All Music Guide - 03/2003)
complete review

Beyond Coltrane

We See is a studio effort with a sextet that is instantly likeable with a crystal clear sound. […] Some of the most interesting Monk tunes for improvisation are here for the searching: "We See", "Evidence", "Ruby My Dear", an incredible bass solo interpretation of "Eronel", "Monk's Mood", "Misterioso", and "Well You Needn't". [more]

Fred Barrett (Beyond Coltrane - 01/2003)

Jazz Magazine - disque d'émoi

[…] À noter ici et là l'importance de la contrebasse : hier tenue par Henry Grimes (qu'on vient de retrouver après plus de vingt ans de silence), et dans les années 90 par Jean-Jacques Avenel (seul et éblouissant dans Eronel), que Lacy avait “découvert” il y a trente ans et du même coup révélé. L’un et l’autre maîtrisent cet art de raconter sur quatre cordes qui fait merveille lorsqu'il est confronté aux thèmes angulaires de Monk, tandis que les tambours de Dennis Charles (surtout) puis de John Betsch offrent un contrechant, plutôt qu'un “accompagnement”, et semblent surligner certaine essence africaine de l'univers monkien. Soit deux moments aussi indispensables que complémentaires.

Philippe Carles (Jazz Magazine - 04/2003)

Chronique commune à We See et School Days