L'amour meurtri

Mario Martone

Delia revient à Naples pour assister aux obsèques de sa mère, noyée dans de mystérieuses circonstances. Bouleversée, la jeune femme mène son enquête sur le passé de la morte.


Drame introspectif (titre original : "L'amore molesto")

Italien, 100 min, 16/9 couleur, 1994

Réalisation : Mario Martone (Italie)
Scénario : Mario Martone, d’après le roman d’Elena Ferrante

Images : Luca Bigazzi

Musique : Steve Lacy (The Shoals & Flakes de l'album Flakes, Rain de l'album Itinerary), Alfred Schittke
Son : Dolby Stéréo

Avec : Anna Bonaiuto (Delia), Angela Luce (Amalia), Carmela Pecoraro (Delia enfant), Licia Maglietta (Amalia jeune)

Production : Angelo Curti, Andreas Occhipinti, Kermit Smith

Sélection officielle du Festival de Cannes en 1995, diffusé sur Canal+ (première diffusion le 19 mai 1997)

Dans ce deuxième film de l'Italien Mario Martone, l'enquête policière n'est qu'un prétexte à brosser deux portraits de femmes en proie aux vertiges de la sensualité. Au fil des rencontres et des fausses pistes dans Naples dont il capte le charme vénéneux, le cinéaste égare le spectateur dans les dédales de l'inconscient de son héroïne qui finit par s'identifier à sa mère. Empruntant à la psychanalyse, il éclaire le présent à la lumière des secrets d'un passé refoulé.

"Le mixage subtil de la bande-son […] intègre avec finesse les compositions de Steve Lacy aux bruits, sons réels, ambiances de rue napolitaine, dans ce qui fut, outre un des sujets traités les plus originaux de ce festival, un formidable portrait de ville."

Bernard Amiard (Jazz Magazine n° 450 - juillet-août 1995)

"A mature and unusually powerful picture, l'Amore molesto finds Martone in full form, mastering his material with a sure hand, helped by the remarkable performances of his two actresses, Angela Luce as Amalia and Anna Bonnaiuto, playing her daughter. The exceptional sountrack combines live effects with ethnical music, and Martone, who shot the film in the streets of Naples, creates an incredibly authentic atmosphere - offering a pulsating, generous, violent and even threatening image of this city that is "more real than real". As for Luca Bigazzi's camerawork, it is the epithome of sophistication, perfect in its simplicity."

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